Le projet prévoit la construction d’un récif artificiel en matériaux naturels, d’environ 100 m de large et 250 m de long, qui permettra de lutter contre la détérioration et dégradation de la plage, en la protégeant des dommages causés par les ondes de tempête et en lui permettant de retrouver sa largeur et son utilité sociale et écologique. La nouvelle infrastructure constituera ainsi un habitat propice au repeuplement de la vie sous-marine et de la biodiversité.

Le projet prévoit également le réaménagement des infrastructures pour doter la plage de douches, de vestiaires et d’espaces d’accueil, en utilisant des matériaux, des équipements et des technologies respectueux de l’environnement, ainsi que la réalisation d’îlots verts et ombragés tant naturels qu’artificiels.

Les interventions prévues sont intégrées et font partie d’un processus de résilience et de récupération de l’usage de la mer par les citoyens et les touristes. Le projet, qui concerne la côte de Sturla, est important pour toute la ville de Gênes. GOA permet le réaménagement de la zone identifiée, mais fournit également à la ville une nouvelle structure d’excellence, capable de dynamiser le rapport des citoyens et des touristes avec la mer, et d’attirer les amateurs de sports de glisse à l’échelle nationale et internationale.

Il s’agit d’un projet inclusif. Par le biais de nouvelles technologies (intelligence artificielle, internet des objets, Big Data), les citoyens, associations sportives, activités de la zone, entreprises et centres de recherche de la localité sont invités à participer. Les acteurs seront également accompagnés dans un parcours de sensibilisation visant à réduire l’impact des activités.

Le projet s’intègre dans un processus de réorganisation des fonctions et des engagements des usagers et des réalités autour de la plage. Il repose sur la constitution d’un pacte gouvernemental inclusif pour le développement et la durabilité de l’écosystème.

Le projet GOA prévoit la création d’un environnement numérique intégré doté de fonctions de surveillance et de recherche qui favorisera :

• la recherche et le suivi des conditions biophysiques de la zone face aux effets du changement climatique, de l’érosion, de la pollution et des effets sur la biodiversité 
• la construction d’un outil numérique pour le bilan écologique individuel des citoyens et de la plage pour promouvoir et guider les comportements durables 
• la récolte d’informations sur les conditions d’accès à la plage et de sécurité de son utilisation 
• la mesure du bien-être physique et des performances sportives 
• les processus participatifs de citizen science pour augmenter les connaissances et la sensibilisation (exemple: recensement du plastique)