Dans un premier temps, les activités menées dans le cadre du PROGEP ont porté sur la réalisation d’études, notamment sur l’évolution de la zone côtière de Saint Louis, ainsi que le développement d’instruments d’aide à la décision pour la révision et l’extension du Plan Directeur d’Urbanisme (PDU).
En réaction aux submersions régulières de la Langue de Barbarie, la Banque Mondiale avec l’appui de l’Etat ont déployé le Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP) qui prévoyait la construction d’un ouvrage de protection et la mise en place de mesures de relogement d’urgences et temporaires.
À plus long terme, l’étude et budgétisation de cinq scénarios d’adaptation ont été menées. A été décidé de laisser en libre évolution la brèche et le relogement durable des communautés dans une commune voisine, Gandon, en combinaison avec des mesures temporaires d’engraissement des plages et de construction d’une digue. Le retrait stratégique a donc été décidé sur une bande de 20 mètres de large sur 3,6 kilomètres de long, nécessitant le relogement d’environ 15 000 personnes.