Les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) mis en œuvre par l’Agglomération de La Rochelle s’appuient et soutiennent le développement du Plan de Prévention des risques littoraux, d’études de définition des aléas littoraux, du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ainsi que de la Stratégie locale de Gestion du Risque d’Inondation. 

Les PAPIs et la Stratégie locale de gestion du risque d’inondation sont organisés en 7 axes de travail : (1) l’amélioration de la connaissance du risque et culture du risque, (2) la prévision des événement, (3) l’amélioration de la gestion de crise, (4) la prise en compte du risque dans l’urbanisme, (5) la protection des biens et personnes à l’échelle locale, (6) la gestion des écoulements (hydraulique et champs d’expansion), (7) la protection des personnes (travaux dur).

Sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle des mesures de protection dure et douce; d’accommodation ou encore de retrait stratégique ont toutes été mises en œuvre. Le PAPI présente les avantages et inconvénients de chacune de ces solutions. 

Dans le cadre des PAPIs, la Communauté d’Agglomération a organisé plus de 200 réunions publiques et techniques depuis 2012. 

L’Agglomération a conduit une étude portant sur l’amélioration de la connaissance à partir de modélisation des aléas littoraux à horizon 20/30 ans et 100 ans. Dans le même champ d’action, elle a engagé des activités de sensibilisation à partir de plaquettes d’information, des animations web et dans les établissement scolaires (3 500 enfants sensibilisés depuis 2016), des colloques, expositions, ainsi que des exercices d’alerte et d’évacuation grandeur nature. Son action s’organise également autour de la formation des élus (une cinquantaine) et techniciens aux risques de submersion et à la gestion de crise.

Ainsi, la Communauté d’Agglomération a développé des outils pédagogiques (plaquette, support pédagogique, formation, etc.), études d’amélioration de la connaissance, volet inondation des OAP du PLUi, programme d’accompagnement de travaux de réduction de la vulnérabilité des personnes, identification du rôle des marais en tant que champs d’expansion et protocole de gestion, travaux de protection dur (70% des travaux réalisés en 2020, 100% en 2022 soit près de 25km de système d’endiguement).

Il s’agit à la fois d’engager et former les services de l’Etat; les autorités régionales ou locales; les  représentants de la société civile; les acteurs économiques.